25 novembre 2005
Une balade merveilleuse dans les herbus du Mont Saint Michel.
Précédée d’un pique-nique au frais
Les enfants qui piaillent ; ils étaient 9…
Deux chiens qui jappent et se roulent dans la vase, quand ils ne tombent pas dans les ravines creusées par l’eau de mer
Des moutons qui errent dans ces plaines, solitaires
Le berger qui nous voit mais qui se cache malgré l’absence apparente de protection naturelle
Les abris de chasse pour le canard, et les chasseurs rencontrés à la nuit tombante, chaussés de leurs grandes cuissardes
Au loin le Mont qui protège ces parages d’une ombre protectrice
On arrive enfin à la plage
Du moins, on imagine que ces amoncellements de coquillages en font figures
Devrons-nous revenir par grande marée pour voir jusqu’où la mer s’étend sur cette mer d’herbage dru
Les enfants se baignent dans ces coquillages
Profitent de ce but pour piaffer à nouveau
Nous allons devoir repartir pour retrouver la route, avant que le soleil ne disparaisse
Il est 5 heures
Les huîtres du déjeuner sont déjà loin
Nos chaussures et nos bas de pantalons sont pleins de vase
On pue la vase d’ailleurs
Les enfants, à peine montés dans la voiture, s’endorment
Il fait froid
Nos joues se sont empourprées
De bonnes couleurs
Une si belle journée
Quel bonheur !
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